Psychologie,  Triangle Dramatique

Que faire face au triangle dramatique ? (Δ 5e partie)

Cet article fait suite à l’article «Le Sauveur (Δ 4e partie)», il fait partie d’une série de billets sur le thème du triangle dramatique. Il est conseillé de commencer à lire les articles dans l’ordre en commençant par le premier article.

Nous avons vu les différents rôles: Victime, Persécuteur et Sauveur. Nous avons également vu comment jouer ces rôles peut vous desservir (voir les effets pervers).

L’idéal est donc bien entendu de refuser de jouer, de sortir de ces rôles…de sortir du triangle.

Dans cet Article nous allons nous concentrer sur comment sortir d’une relation Victime – Sauveur. Voici donc une méthode pour rester dans une relation saine d’entraide, pour vous et pour l’autre.

Voici 4 questions à vous poser: si vous pouvez répondre « oui » à ces quatre questions, c’est que vous n’êtes pas en train de jouer et que vous êtes dans une relation d’entraide équilibrée. Si au moins une réponse est « non« , vous êtes en train de jouer.

Ces questions sont:

1. Est-ce qu’il y a eu une demande (claire) ?

Est-ce qu’on vous demande votre aide explicitement ? Ou êtes vous plutôt face à quelqu’un qui se plaint. Parfois la personne a juste besoin d’être écoutée et n’est pas encore dans une démarche de recherche de solution à son problème.

2. Est-ce que je suis disponible ?

Comment sortir du triangle ?
Comment sortir du triangle ?

Si une demande a été énoncée, est-ce que j’ai le temps nécessaire pour m’en occuper ?

Par exemple: je dois quitter à 17h pour aller chercher mes enfants, et on me demande de l’aide à 16h55. Ma réponse sera non. Une meilleure réponse peut être aussi: « Non mais demain entre 9 et 11 je serai disponible avec plaisir ! »

3. Ai-je les compétences ?

Suis-je compétent pour la demande ? Est-ce que j’ai l’expertise nécessaire pour aider la personne. Si mon collègue a un problème avec son ordinateur, suis-je la meilleure personne pour l’aider et lui donner des conseils pertinents ?

Si je ne me sens pas compétent, je peux rediriger vers quelqu’un qui a la compétence. Dans notre exemple peut-être un spécialiste ou vers une équipe de support  ?

4. Y-a-t il un échange ?

Est-ce que dans la relation j’estime recevoir en juste proportion que celle que je donne ? Ou bien est-ce au contraire à sens unique ?

MISE A JOUR: Suggestion d’une 5e question par Véronique Messager: « Est-ce que j’en ai envie ? »

Pour illustrer ceci, une séance de coaching, modélise une relation saine d’entraide, en effet.

Il y a une demande claire: c’est la personne qui vient voir le coach, pas le coach qui démarche.

Le coach et le client sont disponibles, il y a eu prise de rendez-vous et donc engagement.

Le coach a les compétences pour aider la personne. Si la personne lui soumet un sujet hors de sa compétence, il redirigera son client vers une personne ayant les compétences requises. Exemple: un coach qui ne travaille pas avec les enfants pourra rediriger vers un de ses pairs dont c’est la spécialité.

Enfin Il y a un échange : la séance pour le client, échange financier pour le coach. Et à titre personnel, une séance de coaching m’apporte aussi toujours quelques chose en tant que Coach.

Prochain Article: que faire dans une relation Victime – Persécuteur ?

Bruno Sbille.

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